Les derniers jours ont été beaucoup mieux en terme d’adaptation au nouveau régime alimentaire, une certaine sérénité est apparue. J’irais même jusqu’à dire que c’est devenu tout à fait naturel. Comme si tout à coup, j’acceptais pleinement ma réalité, un défi oui, mais plutôt un nouveau mode de vie. Évidemment, il s’est passé que trois semaines au total depuis le début de cette aventure! J’ai encore plusieurs mois à passer… Avant de pouvoir affirmer que je suis pleinement adaptée et confortable avec ma nouvelle façon de cuisiner.

Cuisiner avec l’éveil de la gourmandise

J’ai du plaisir à manger et à cuisiner, je pense que c’est l’essentiel dans ce tournant à 180 degrés. Le pain ne me manque pas autant que j’aurais pu penser. En plus, je ressens beaucoup plus d’énergie, c’est assez pour être convaincue de manger sainement. Il semble que c’est tellement plus facile d’intégrer des légumes et de bons aliments lorsqu’on exclut tout le reste (sucre, aliments transformés, gluten, produits laitiers, etc.). Je mange facilement des légumes, des noix, des laits végétaux et des fruits. J’aime la noix de coco et les amandes grillées! Je mange chaque jour de l’ail, des oignons et du gingembre, trois excellents exhausteurs de goût qui sont favorables au maintien de la santé! J’ajouterai des photos de mes meilleurs coups en cuisine. Vous pourrez voir que c’est coloré, appétissant et l’envie d’y plonger sa cuillère ou fourchette (ou ses mains!) est tout à fait légitime!

Un exhausteur de goût (ou exaltateur d’arôme) est une substance qui, sans avoir une saveur propre prononcée, ne modifie pas le goût mais augmente l’intensité de la perception olfacto-gustative (goût et/ou l’odeur) d’une denrée alimentaireWikipedia

Le vrai nettoyage commence

Le matin, je me réveille fatiguée. Depuis que je consomme la viande, je sens à nouveau cette léthargie dès le réveil. Par la suite, elle se dissipe pour laisser place à de la légèreté et de l’énergie. Il ne faut pas se leurrer, je suis toujours en adaptation, en cure, en nettoyage. Depuis des années, je me suis nourri d’aliments dont je pouvais être intolérante (certains du moins). Mes intestins n’avaient assurément pas la vie facile pour assimiler ou faire la transition des nutriments vers le sang puis vers mes cellules. Je crois pertinemment que malgré tous mes efforts passés pour me nourrir convenablement, je n’ai pas pris assez conscience de la nécessité de nettoyer mon corps. La guérison est nécessaire pour que le corps puisse ensuite se nourrir véritablement. Je ne lâche pas, je persévère avec enthousiasme, joie et sérénité!