Voyager me plaît grandement. Découvrir de nouveaux endroits, sortir de sa zone de confort, des habitudes, je trouve que cela permet de se concentrer sur (vivre) le moment présent. Cependant, ce n’est pas une fuite. Nous n’abandonnons pas nos problèmes derrière. Ils nous suivent peu importe que nous sommes à 4000 lieux de chez soi ou collés à notre réalité.
Ma santé est fragile. Du moins, je réalise qu’elle est affectée par des changements pouvant sembler minimes. Dans ce cas-ci, il s’agit d’alimentation. Encore, je suis dans un pays avec une nourriture similaire à la mienne, celle que je consomme tous les jours. Cependant, j’ai moins de contrôle sur ce que j’élimine et conserve. Avec les restaurants, je ne peux pas accéder à tout ce que je me ferais à la maison avec des préparations « homemade », avec des ingrédients choisis selon mes critères. Je perds le contrôle.
Les symptômes
Hier, j’ai mangé des crêpes et je le ressens amèrement aujourd’hui. Ce sont les oeufs qu’elles contiennent. Mon corps réagit très mal! Il lutte contre ce corps étranger, car il n’est pas capable de l’assimiler, de le digérer quoi. Qu’arrive-t-il lorsqu’on combat un un virus (corps étranger)? Nous devenons fatigué et affaibli. Voilà ce que je ressens à cause des oeufs. J’aime beaucoup cet aliment et avant, je ne réalisais pas le mal qu’il me causait, aussi anodine puisse cette situation apparaître. C’est vrai que j’aurais pu l’éviter hier lors de mon repas au restaurant, mais j’ai succombé à la tentation!
Nous sommes ce que nous mangeons, et nous mangeons ce que nous sommes
Plus que des symptômes passagers
Cette fatigue, cette faiblesse, cette léthargie apportent son lot de conséquences. Premièrement, elles affectent ma motivation, mon intérêt à bouger. Mais en plus, elles m’empêchent de profiter de mon voyage. C’est ce lien qui se forme entre ce que nous mangeons, ce que nous ressentons et ce que nous sommes ainsi capables d’accomplir! Tout cela représente un équilibre précaire, une balance difficile à conserver. Nous sommes ce que nous mangeons, et nous mangeons ce que nous sommes. Pour moi, cela signifie que les émotions et les envies affectent nos choix alimentaires et vice versa.
Il est vital de consommer ce qui est bon pour soi et conserver un équilibre émotionnel et psychique. Voilà la synthèse de mon blog. Ce qui m’intrigue constitue spécifiquement cet équilibre, cette vitalité si difficile pour moi à atteindre et maintenir.
Je suis à l’écoute de tout ce qui pourrait me permettre de mieux saisir cette homéostasie. Je suis à la fois intriguée et dévouée par cette quête de santé et de bien-être!
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